REVERIE

Publié le par Do

 

Le repas s'achève avec quelques fruits rouges bien murs.

La table une fois desservie , je m'aprète à entamer un repos bien mérité à l'ombre de quelques arbousiers.

Au loin le bassin fait danser doucement quelques bateaux accroches à leurs bouées ,tous alignés par le courant de marée, de temps en temps quelques risées troublent sa surface tranquille.

Derrière, le chuintement lointain des vagues de l'océan est apporté par un vent léger de mer.

Il n'est pas encore quatorze heures, je commence à m'assoupir sur le matelas du bain de soleil.

A droite ils viennent d'arriver, un bruit énorme de tronçonneuse qui s'attaque à un pin se fait entendre.

A gauche dans la propriété voisine occupée quelques jours dans l'année, d'autres, se disant jardiniers commencent à mettre en route leur souffleur dans un vacarme épouvantable , le balai étant aussi efficace et moins bruyant mais pas moderne.

Dans les instants qui suivent une odeur insupportable de produit de traitement me fait battre en retraite dans la maison qui, par bonheur est isolée.

Non , cet après midi non plus  je ne profiterai pas de l'air doux et tiède de notre presqu'île.

ça y est , il dix sept heures il remplissent leurs camions et partent vers leur petite famille dans un vombrissement de moteurs à explosions (c'est bien le mot)

Il va falloir attendre dix neuf heures que tout cela se calme.

Pourvu que ce soir les petits bordelais et parisiens n'arrivent pas pour faire des soirées jusqu' à cinq heures du matin ampli à fond et gueulant comme des veaux .

C'est un véritable petit paradis cette presqu'ile.....

Publié dans Cap-Ferret

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